ღღ A toi ma fille ღღ

Coucou mes Chouchous,

Il y a quelques temps, je vous écrivais un article sur ma vie passée et à l'heure d'aujourd'hui, je voudrais m'ouvrir peu à peu à vous et vous confier ma vie de maman autrement, celle que je vis au quotidien avec mes 3 Princesses.

Vous allez me dire pourquoi ce changement ? Peut-être besoin d'en parler avec vous ou simplement envie que le blog me ressemble un peu plus... Plein d'hypothèses mais aucune affirmation.

Avec le temps, j'ai appris que malgré les aléas de la vie, il faut passer outre, pas évident me direz-vous, plus facile à dire qu'à faire et vous avez totalement raison mais j'apprends peu à peu et malheureusement la vie vous endurci avec le temps, j'en ai totalement conscience et aujourd'hui je ne tendrai plus la joue droite quand la gauche sera endommagée et plus particulièrement sur le sujet le plus sensible pour moi (et je pense pour vous Maman) ce sont mes enfants, je ne supporterai en aucun cas qu'on les touche par des mots ou des gestes.

J'ai donc décidé d'aborder des sujets d'actualité, des choses qui me tiennent à coeur, de partager avec vous mes doutes, mes joies d'être une maman des plus ordinaires.

Je reviens sur un passé qui encore aujourd'hui est très douloureux pour en venir à la complicité que j'ai avec ma grande Amalia.

Nous sommes en 2000, j'attends ma petite princesse pour la fin janvier mais le 6 elle pointe le petit bout de son nez, une magnifique grossesse, un bébé en pleine santé et une maman comblée. 

Ce bonheur fût de très courte durée, jour après jour, ces moments de bonheur sont vite devenus des mois et des mois de calvaire (insultes, coups...), je n'avais qu'une peur c'est que Monsieur G s'en prenne à notre enfant, après avoir mûrement réfléchi, ça ne pouvait plus durer et j'ai décidé de partir avec ma fille sous le bras sans me retourner (dur quand on a que 21 ans).

Nous avons repris une vie à 2, Amalia n'avait qu'un an et j'ai enfin pu profiter de mon bonheur à ses côtés.

Cette histoire nous a rapproché et c'est toujours le cas au moment où je vous écrit.

Nous nous sommes reconstruites, nous avons partagé tant de moments complices, nous étions toutes 2 dans notre petite bulle et personne ne pouvait nous atteindre.

Amalia a grandi (heureusement la pauvre), beaucoup de choses ont changé dans notre vie, un papa d'adoption puis 2 petites sœurs mais rien n'a empêché notre relation fusionnelle, elle n'a d'ailleurs fait que s’accroître jusqu'à maintenant.

Ma puce va aujourd'hui sur ses 17 ans (oh là là que ça passe vite !!) et nous avons établi une relation de complicité tout en respectant l'intimité de chacune.

Cette relation subit quelquefois des disputes (rien de grave, heureusement) mais les retrouvailles n'en sont que meilleures.

Nous avons appris avec le temps qu'il faut savoir garder son rôle de fille et de mère et nous sommes consciente de l'amour que nous nous portons.

Amalia sait qu'elle peut compter sur moi, je serai toujours à son écoute mais je ne me permets pas de lui poser des questions indiscrètes.

Je vous avoue que j'ai quelques fois (voir régulièrement) des moments de doutes mais il me suffit de la regarder pour m'apercevoir qu'elle rayonne de bonheur.

Peu à peu, nous construisons avec nos enfants une relation complice voir fusionnelle, je ne sais décrire la notre et vous, avez-vous une relation complice, amicale, fusionnelle ou conflictuelle avec votre ou vos enfant(s) ?

Vous avez aimé cet article et vous aimeriez en savoir davantage sur ma vie de maman, n'hésitez pas à me l'écrire en commentaire.